Laurent Gounelle – L’homme qui voulait être heureux

Résumé de L’homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle

Julian, enseignant, prend quelques jours de vacances à Bali.
Il a entendu parler d’un guérisseur, Maître Samtyang, très réputé, qui a même soigné le premier ministre du Japon.
Julian n’est pas malade, bien au contraire, il est en pleine forme, pourtant il sent bien que quelque chose ne va pas. Sans pouvoir vraiment comprendre ce dont il souffre, ce qu’il sait c’est qu’il n’est pas heureux.

Il va donc rencontrer ce vieux monsieur, un sage pourrait-on dire.
Celui-ci va l’amener à se poser les bonnes questions, puisque son diagnostic est clair, son problème provient du fait qu’il ne voit uniquement en lui que ses défauts, qu’ils soient physiques dans un premier temps, ou plus profonds tels que de ne pas être capable de prendre une décision, ne pas pouvoir s’imaginer sinon riche, au moins en possession de plus d’argent, ni même capable d’avoir des rêves, etc…
Maître Samtyang va le faire travailler sur chacune de ses croyances limitantes pour, en premier lieu, en prendre conscience et pour pouvoir y affronter un raisonnement censé. Et dans un deuxième temps, les remplacer par de nouvelles croyances, celles-ci directement liées à sa propre expérience, et non plus celles des autres, et les rendre les plus positives possible. Notamment grâce au pouvoir de l’ouverture vers les autres, à la confrontation avec le rejet et les refus des autres, à la visualisation positive et bien d’autres techniques de développement personnel.

« Quand on est convaincu d’une chose, elle devient la réalité, notre réalité »

En lui faisant faire des recherches et des exercices précis après chacun de leurs rendez-vous, le sage consolide le changement qui s’opère en Julian petit à petit.

« Ce n’est pas en écoutant quelqu’un parler que l’on évolue. C’est en agissant et en vivant des expériences. »

Julian, malgré ses réticences, va se prêter au jeu, et va ainsi prendre conscience de tout ce qui pourrait freiner, voire empêcher, son épanouissement personnel.
Réapprendre à rêver, accepter son corps tel qu’il est, s’affranchir de l’avis de ses parents quant à son choix professionnel, croire en sa chance, croire tout simplement qu’il est capable, qu’il vaut quelque chose, se réaliser dans sa voie qui lui est propre, se sentir « aimable ».

« Plus les efforts sont grands, plus intense sera le bonheur, et plus longtemps il restera gravé en nous. »

A priori, donc, selon le livre, l’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, être heureux n’est pas quelque chose d’évident ou d’inné, cela s’apprend.

« Plus on évolue dans sa vie, plus on se débarrasse des croyances qui nous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c’est la liberté. »

« Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même très humblement, même si c’est infime. Une petite plume d’oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres. »

Ce livre de développement personnel sous forme de roman se lit facilement, tout en expliquant très bien toutes les notions qu’il aborde. L’homme qui voulait être heureux est à la fois clair et précis, différents thèmes de développement personnel y sont présentés sous forme d’exercices pour le personnage principal du livre, mais chacun de nous pourra les tester dans sa propre vie.

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